| | | Hein ?! L'esclavage n'est pas aboli ? [Pv. Cheyenne] |  |
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Wolf Shafer
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| Sujet: Hein ?! L'esclavage n'est pas aboli ? [Pv. Cheyenne] ![Hein ?! L'esclavage n'est pas aboli ? [Pv. Cheyenne] Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/icon_minitime.gif) Ven 21 Nov - 17:12 | |
| Encore une nouvelle journée de merde au service de sa majesté Gallucci s’annonce pour l’esclave de celle-ci, j’ai nommé Wolf Schafer. D’ailleurs, celui-ci s’avance vers la caravane/loge de l’actrice. Barbe de trois jours, des valises sous les yeux, des vêtements qui ne vont certainement pas ensemble avec un manteau en cuir les surmontant, sa gueule des mauvais jours clairement affichée …. Autrement dit, fallait pas l’emmerder aujourd’hui. « Mais pourquoi j’ai accepté ce job ?? » doit-être la question qui occupe ses journées. Wolf toque trois petits coups à la porte. N’ayant aucune réponse, il entre silencieusement.
« Ma’am ? »
Aucune réponse. Le Sarge se passe les mains sur son visage en le frottant, pour se réveiller un peu plus. Machinalement, son regard balaie les alentours, et finit par trouver une missive posée en évidence sur l’une des tables. Intrigué, Wolf finit par y reconnaître son nom et commence la lecture à voix haute.
« Blablabla bla, je suis actuellement en répétitions pour une scène. J’aimerai que vous me rameniez un Hot Chocolate de chez Starbucks® avec un paquet d’Oreos ®… »
« Putain, mais elle me prend pour sa bonniche ou quoi ? »Une voix tristement connue s’élève aussitôt de la cabine d’essayage.
« J’suis encore là et j’ai tout entendu ! »
« Merde … Euuuh, oui M’dame ! »
Wolf se remet dans sa lecture.
« blablabla … vous devriez peut-être en profiter pour changer votre garde-robe… »
« Hein ?! Mais de quoi j’me mêle ! »
« Je vous entends encore, vous savez ! »
« Putain c’est vrai, je l’avais oublié celle-là … »
« blablabla .. PS : ne fumez pas dans ma loge en mon absence, je sais que c’est vous ! »
« Ma parole, elle travaille pour le KGB ou quoi ? J’suis parti, Miss ! »
Wolf plie soigneusement la missive et la range dans sa poche avant de sortir de la caravane. Je rappelle aux lecteurs que nous sommes en Angleterre. Et qu’est ce qu’il se passe en Angleterre ? Il pleut. Encore. Encore et encore …. Evidemment, le blouson de cuir du flic n’a pas de capuche, c’est donc un Schafer dégoulinant qui arrive sur le pas de la porte de la caféteria, avant d’entrer, la mine sombre.
Analyse de la situation, passage en mode pilote automatique. Il ne reste qu’un paquet d’Oreos au distributeur automatique. Il lui reste encore une chance …. Mais non, voilà que s’approche l’adversaire, Ellen Miles, l’assistante de direction. Le temps semble s’arrêter dans la cafétéria. L’ambiance est électrique … les deux ennemis se jaugent du regard (Enfin surtout Wolf qui traque la frêle assistante qui se dirige vers la machine, parce que elle, elle en a rien à foutre de lui …). Tout à coup, Wolf se rue vers la machine bousculant au passage un des maquilleurs, lui renversant son café.
Mais c’est trop tard. Miles est déjà à la machine et a déjà entré la pièce dans la fente. Comme si le temps était passé au ralenti, Wolf regarde, impuissant comme s’il n’était qu’un étranger à la scène qui se déroule sous ses yeux, la jeune femme faire la commande fatale…. Il arrive enfin derrière elle lorsque le paquet d’Oreos tombe dans les mains de l’assistante qui est dos à lui.
¤J’vais la tuer ! ¤
Poing droit tendu, il est prêt à lui décrocher une mandale lorsqu’elle se retourne, le prenant sur le fait. Schafer, pris en flagrant délit, fait mine de se gratter les cheveux en arborant un sourire tout ce qu’il y a de plus hypocrite.
« Il y a un souci, Monsieur Schafer ? »
« Un souci ? Ooooh non ! Tout va bien ! Bonne journée, Mademoiselle ! »
¤SALOPE !¤
Résigné, la mort dans l’âme, Wolf affronte une nouvelle fois les foudres de la météo britannique pour se rendre à sa voiture, dans l’espoir de trouver le paquet de foutus cookies de merde qu’on lui demande. L’ancien Sergent du Corps des Marines tournera pendant deux bonnes heures et demie avant de terminer sa quête du Saint Graal. La plupart des épiceries ne proposaient pas d’Oreos, ou bien c’était « Désolé, nous n’en avons plus en stock ! ». Il finit par trouver un paquet probablement périmé dans une petite épicerie minable des quartiers malfamés de Liverpool tenus par un pakistanais ou un indien. Quant au chocolat chaud de chez Starbucks ®, il n’avait certainement plus rien de très chaud lorsque Wolf toqua une nouvelle fois à la porte de Cheyenne, avant d’entrer. Il est trempé, et dégouline sur le parquet de la caravane, ses habits complètement mouillés et ses cheveux rabattus sous l’effet de l’eau.
« Mam’zelle Gallucci ? C’est moi, Schafer … je reviens de vos courses. »
On ne peut pas dire qu’il se présentait avec bonne humeur et bonhommie en tout cas …. | |
| | | | Cheyenne Gallucci
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| | Sujet: Re: Hein ?! L'esclavage n'est pas aboli ? [Pv. Cheyenne] Dim 23 Nov - 20:00 | |
| L’une des principales choses que Cheyenne détestait dans son nouveau boulot d’actrice, hormis le fait de voir sa sœur tous les jours, était d’avoir sans arrêt quelqu’un sur le dos. En l’occurrence, il s’agissait de Wolf Schafer, un truc du genre en tout cas, un policier qui assurait soit disant sa sécurité. Sa sécurité de quoi ? Comme si une malédiction allait la tuer … et puis comme si un homme pouvait faire quelque chose contre une malédiction, un truc divin qui frappait sans préavis. Bref. Un policier, comme son fiancé. Génial. Elle qui s’égueulait sans arrêt avec en ce moment. Elle n’avait certainement pas envie de voir un flic en peinture … et elle en avait un à longueur de temps devant sa porte, dans sa loge, derrière elle. Pire qu’une ombre, elle ne pouvait pas s’en débarrasser … sauf lorsqu’elle se montrait vraiment désagréable. Et ça, c’était devenu son jeu favori. Ainsi, ce matin-là, vautrée dans sa loge, sur un pseudo canapé légèrement confortable, elle avait écrit un mot à l’intention de ce Wolf. Quelques recommandations pour elle. Le temps qu’il aille lui chercher ce qu’elle désirait, elle aurait la paix. Na.
Cheyenne entendit vaguement son protecteur se plaindre de ce qu’elle lui demandait, mais il finit par y aller. Ouf. Elle respirait. Et ce qu’elle n’avait pas espéré, c’était qu’il mette près de trois heures. Trois longues heures de tranquillité. Trois longues heures qu’elle passa à répéter une scène, mais surtout à se reposer dans sa loge. Et après tant de repos, elle était gonflée à bloque pour emmerder le monde. Pas de chance, c’est à ce moment là que Schafer frappa à sa porte, de retour de ses courses.
« C’est le moment. » dit-elle assez fort pour qu’il entende alors qu’il était encore qu’à moitié dans sa loge. « J’espère que vous avez tout parce que sinon vous pouvez directement faire demi tour. »
Exigeante ? Elle ? Non … Elle se redressa alors sur son canapé, une nouvelle fois installé sur celui-ci. Et oui, il n’y avait pas grand-chose dans cette caravane/loge, alors s’asseoir sur le canapé paraissait plus intelligent et plus logique que de s’asseoir sur le sol. Schafer entra alors … dégoulinant. Tiens il pleuvait dehors ? Cheyenne n’avait même pas fait gaffe à cela. Evidemment, elle se devait une remarque.
« Mais faites gaffe, vous foutez de l’eau partout, vous allez transformer ma loge en piscine si ça continue … manquerait plus que vous allumiez une clope encore. »
Elle se leva alors pour se diriger vers lui. « Si vous voulez rester dedans, enlevez vos chaussures crasseuses et votre veste dégoulinante, sinon vous monterez la garde dehors … comme un chien, puisque c’est un peu ce que vous êtes. »
Une fois à sa hauteur, elle prit ses courses, ses biscuits et son chocolat chaud … chaud ? « Vous êtes même pas capable de m’amener un chocolat chaud chaud ? Nan mais pourquoi on m’a attribué le plus cloches de tous ? Si j’avais voulu un chocolat froid j’aurais demandé un chocolat froid, pas chaud. Mais pourquoi j’en aurais voulu un froid si il fait froid dehors ? »
Elle ne lui criait pas dessus, elle avait juste monté un peu le ton de sa voix, n’hésitant pas en réalité à lâché ses nerfs sur lui. Le pauvre. Il était son souffre douleur, le pauvre mec qui n’avait rien fait mais qui se prenait tout dans les dents juste parce que Cheyenne avait besoin d’évacuer son stress et son désarroi.
Sans un autre mot, elle retourna s’asseoir sur son canapé, la mine un peu triste, comme d’habitude. Elle posa la boisson sur un petit rebord qui servirait de table et ouvrit ses biscuits, qu’elle dévora, comme la grosse gourmande qu’elle était.
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| | | | Wolf Shafer
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| | Sujet: Re: Hein ?! L'esclavage n'est pas aboli ? [Pv. Cheyenne] Dim 23 Nov - 23:04 | |
| Lorsque Wolf était en présence de sa protégée, il adoptait le même comportement que celui qu’il avait adopté lors de ses classes il y a maintenant presque 17 ans à Parris Island, lorsqu’il venait tout juste de s’engager dans les Marines, son diplôme de fin d’étude obtenu. Et là, à peine avait-il passé le seuil de la porte, dégoulinant après s’être reçu le déluge sur le coin de la gueule, il s’était redressé, menton légèrement surélevé, fixant un point au loin, ne dévisageant jamais Cheyenne comme si c’était son propre sergent instructeur. Avec les muscles, la gueule et le charisme en moins, évidemment. Mais de se considérer comme en face d’un supérieur hiérarchique lui permettait de ne pas relever les petites piques de Gallucci … mais lui évitait surtout de ne pas lui encastrer la tête dans le mur parce que la petite blonde commençait sérieusement à lui chauffer les oreilles.
Mais même le pire des Sergents Instructeurs, le pire des peau de vache possible et inimaginable ne valait pas Cheyenne Gallucci. Wolf commençait d’ailleurs à se poser des questions sur son véritable sexe, parce qu’ « elle est vraiment couillue, la p’tite ». Mais bon, cela voudrait dire qu’Eliott, un de ses camarades flicards serait … gay ?! Après tout, vu la tête qu’il avait, pourquoi pas, pensait l’ancien vétéran du Corps des Marines.
Vautrée dans son canapé, Cheyenne finit par se lever pour lui faire ses petites remarques insipides évidemment…. Elle n’allait pas non plus accueillir Schafer à bras ouverts. La ce serait vraiment trop demandé. Et Wolf croirait à un gros traquenard. Le Sarge trouvait cela toute de même des plus paradoxal d’être plus en sécurité dans les rues de Bagdad , à Sadr City que sur un plateau de cinéma, sur le tournage d’un film en pleine Grande –Bretagne. Le monde partait en couilles, c’est lui qui vous le disait !
Alors qu’il dégoulinait sur le seul tapis de la caravane, il s’était arrêté dessus exprès pour énerver encore plus Cheyenne, celle-ci continuait dans des tergiversations interminables. Wolf aurait pû parler pour sa défense, mais il se résigna, préférant se taire et laisser croire l’actrice à un quelconque sentiment de superiorité. Et puis, est-ce que c’était de sa faute si Starbucks® ne savait pas faire gobelets qui garde le chocolat chaud chaud pendant plus de deux heures, mmh ?? Et puis est-ce que c’était de sa faute aussi si ces maudits rosbeefs étaient tous gavés d’Oreos ® et qu’ils épuisaient tous les stocks des centre commerciaux ! Et puis si elle voulait des Oreos®, la p’tite Cheyenne elle avait qu’à travailler dans une pâtisserie à en faire toute la journée dans une salle frigorifiée, hmm ?!
Mais non. Tout ce qui vient d’être dit, il le garda pour lui. Schafer avait tout de même tiqué sur le « comme un chien, puisque c’est un peu ce que vous êtes. » Mais il ne pouvait pas répondre. Il ne pouvait rien faire ou il perdait sa place. Déjà que MADAME allait se plaindre à son petit copain des bourdes que pouvait faire …. Non pas que Schafer tenait à son job mais c’était au moins une petite source de revenus …. C’était non négligeable par les temps qui couraient.
La vengeance était un plat qui se mangeait froid. Il l’aurait au tournant la petite Gallucci. Mais même si elle jouait son rôle de racaille des bacs à sable, Wolf aimait bien la petite Cheyenne. Donc même si elle lui prenait souvent la tête, ça le faisait peut-être chier sur le coup, mais au final, il s’en foutait et ça le faisait même sourire. Mais jamais il lui montrerait qu’il l’aime bien ! C’est tout simplement impossible ! Donc il conservait avec lui cette attitude de gamin à recadrer, un peu rebelle et qui ne supportait pas son patron. Wolf prit donc un malin plaisir à dégouliner encore un peu sur le tapis de sa patronne, avant de sortir délicatement et leeeeentement une cigarette de son paquet souple, qu’il plaça consciencieusement au creux de ses lèvres avant de l’allumer et de savourer sa première bouffée de nicotine. La meilleure.
La réaction de Cheyenne ne se fit pas attendre, alors que Wolf adoptait un air qui voulait dire : « Oh ! J’ai oublié…. » | |
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