Magenta Gallucci When play dies it become The Game. When sex dies it become Climax.
Nombre de messages : 342 Date d'inscription : 10/10/2008
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| Sujet: # Contexte. Lun 10 Nov - 19:38 | |
| The Soft Parade« Le cinéma est le plus totalitaire des arts. Toute énergie, toute sensation se fait sucer jusqu'au crâne, erection cérébrable, le crâne bouffi de sang. Caligula souhaitait un cou unique pour tous ses sujets afin qu'il puisse décapiter un royaume d'un seul geste. Le cinéma est cet agent transformateur. Le corps n'existe que pour les yeux, il devient un tige sèche qui porte ces deux joyaux mous et insatiables. La pellicule confère une espèce de fausse éternité. L'attrait du cinéma se trouve dans la peur de la mort. »__________________ George Bradbury se réveilla au milieu des armoires datant des siècles passés, et autres bibelots cassés, dans son modeste appartement situé à l'arrière de sa boutique d'antiquités. Tiré des bras de morphée par l'odeur des roses, qui était propre à ce quartier du sud de Liverpool, il passa ses mains sur son crâne à moitié chauve et comme à son habitude, se dirigea sur le palier pour récupérer le journal du jour, tandis que sa chienne Leïla se frottait à ses jambes, bien difficilement à cause de son âge avancé. La pauvre bête avait maintenant vingt ans et avait accompagné le viel homme durant les moments le plus douloureux de sa longue vie. Elle fut son seul réconfort lorsque, quinzes années auparavant, Bonnie son épouse quitta le monde des vivants. George n'avait jamais eu beaucoup d'amis, mais la totalité de ses connaissances rompurent tout contact avec lui, après "l'accident" de sa femme. Car ce drame ne fut pas attribué à la malchance par toutes ces personnes, mais à une malédiction.
Bonnie travaillait comme costumière, sur une énorme production étant annoncée comme le film de la décénnie. Il était l'adaptation du roman à succès "The Soft Parade", lauréat de nombreux prix luxueux, et vendu à plusieurs millions d'exemplaires à travers le monde. William Trent, auteur mystérieux du thriller sanglant, considéré comme novateur pour l'époque, en cette année 1925, fut toujours réticent aux demandes d'adaptations, et ce, jusqu'à sa mort prématurée fin 1928. Son fils, Ronald Trent, héritier de tous les droits d'auteurs, donna son accord dans l'année, d'une part pour l'immense succès financier que lui rapporterait la sortie du film, mais également pour ne pas respecter les volontés de son père, avec qui il entretenait des relations plus que tendues. Plusieurs tentatives furent réalisées au cours des décennies mais toutes furent abandonnés car elle firent face à de nombreux problèmes rencontrés pendant les tournages. Le premier, qui débuta en janvier 1933, fut interrompu, car tout le matériel fut retrouvé cassé, et n'ayant pas les moyens de le remplacer, le producteur abandonna. Le second, en 1940, fut abandonné, car quelqu'un mit le feu aux studios. Ce fut à partir de cet incident que la presse commenca à parler de malédiction. Le troisième, en 1955 échoua, car toute l'équipe fut contaminée par la tuberculose. Cette rumeur de malédiction qui pesait sur ce film qui ne vit jamais le jour s'amplifia, et, pendant près de 30 ans, l'idée d'adaptation fut jetée aux ordures. Ce fut en 1995 que l'idée fut relancée, et sur laquelle Bonnie travailla. D'une part, les progrès effectués dans le monde du cinéma étaient fulgurants. D'autre part, toutes les rumeurs à propos de cette malédiction avaient cessé, et cette histoire était sortie de l'esprit de la plupart des gens. Mais, malgré le temps écoulé, ce projet ne fit pas exception à la malediction qui recommença à prendre de l'ampleur, lorsque l'horreur fut découverte. Bonnie Bradbury, avait été la victime d'un crime sanglant. Pendue et lacérée de coups de couteaux, elle fit la une de tous les journaux du pays, et George ne s'en remit jamais vraiment.
Après avoir relevé les volets de sa boutique, le vieil homme se baissa, non sans douleur, pour saisir le journal du mercredi onze avril 2008, et vit la une du jour. « THE SOFT PARADE; Ils retentent le coup ! » Interview des deux réalisateurs en p.14 Encore peu conscient de ce qu'il venait de lire, George rentra à l'intérieur et se laissa tomber sur son canapé. Des souvenirs qu'avaient déclenché cette nouvelle, commencèrent à se réveiller et à valser dans son esprit, tandis qu'il tentait de tourner les pages de ses doigts tremblants.
« Bien, merci à vous deux de nous recevoir aujourdhui. Jay, Donna, vous avez annoncé il y a quelques jours que vous comptiez reprendre l'adaptation filmique du fameux roman de William Trent. D'où vous est venu cette idée ?
- J : On avait besoin de fric. J'ai suggéré ça à Donna, et puis elle a approuvé. Elle ne peut pas me dire non de toute façon. Les femmes, vous savez.
- D : Enfait, J'AI suggéré l'idée. Ma mère m'en avait parlé il y a longtemps. D'après elle, tous les incidents qui se sont produits sur les tournages sont l'oeuvre de personnes qui sont contre l'appât du gain. Des hippies, ou des trucs dans ce genre là. Parce que ce truc pouvait rapporter des millions, à son avis. Donc voilà.
Et où allez vous trouver les fonds ?
- J : Toutes nos économies y passent. Voila ce qui se passe quand on laisse une fillette décider de l'avenir de notre argent.
- D : Si tout se passe bien, ce sera largement rentable. J'aime beaucoup aussi l'aventure en elle même. On a déja commencé les castings, c'est plutôt exaltant.
Avez vous peur de ces rumeurs de malédiction ? Elles sont plutôt à prendre au sérieux, vous vous souvenez sûrement du meurtre de 95, et des autres incidents auparavant..
J : Non. D : Oui beaucoup. Mais nous avons obtenu l'accord d'un juge pour engager des agents de police qui seront présents tous les jours avec nous. »
George Bradbury fut retrouvé mort plus tard dans la soirée. La cause du décès fut attribuée à un arrêt cardiaque, dûe à un choc violent.
COPYRIGHT THE SOFT PARADE REDIGE PAR SHAUNI INSPIRE DE POLTERGEIST INTRODUCTION : JIM MORRISON LA PHOTO *** | |
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