The Soft Parade
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

 

 Les feux de la haine [R. Evoly]

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
William Edwards

William Edwards


Nombre de messages : 61
Age : 33
Humeur : Moody
Date d'inscription : 16/11/2008

Curriculum Vitae
Peur:
Les feux de la haine [R. Evoly] Left_bar_bleue10/100Les feux de la haine [R. Evoly] Empty_bar_bleue  (10/100)
Pseudo: Red Devil
Relations:

Les feux de la haine [R. Evoly] Empty
MessageSujet: Les feux de la haine [R. Evoly]   Les feux de la haine [R. Evoly] Icon_minitimeSam 22 Nov - 16:52


Découvrez The Kooks!



La pause de Midi avait été très longue, plus que deux heures, pourtant, ils devaient reprendre à quatorze heures précises. Mais pour le jeune Edwards, ce midi avait été des plus ennuyants : un repas avec sa star de père. Vous me direz qu’il en a de la chance, il a un père qui est connu à travers le monde entier. Oui, seulement cet homme lui fait de l’ombre, pire encore il place tellement d’espoirs en lui, que chaque personne n’arrive pas à le dissocier de son père. Et ce midi avait été cauchemardesque. Pas un pas de fait dans la rue que déjà une montagne de groupies faisaient la queue pour avoir un autographe d’Anton. A côté de ça, William faisait pâle figure, et s’impatientait. Le déjeuner avait été bien plus horrible encore, puisque son père s’était mis en tête de lui citer tous ses défauts. Par exemple qu’ ‘’il passait plus de temps à aller se faire foutre’’ plutôt que de travailler ses expressions. C’était d’une élégance… On aurait dit un gamin à l’apparence d’un homme, chipotant dans son assiette tel un enfant qui venait de se faire engueuler pour une mauvaise note. Ah il pensait aux autres pauses déjeuner qu’il avait passées récemment ! Et il n’y avait rien à voir du tout ! Là au moins, il se détendait, jouait, et en plus il faisait du sport ! Il n’avait qu’une envie à ce moment-là, c’était de dire à son père de la fermer, mais il ne le ferait sous aucun prétexte. Vous ne connaissez pas les réactions excessives d’un acteur talentueux, en revanche, William les connaissaient parfaitement.

« William ! Tu m’écoutes ?! Je t’ai déjà dit que quand tu tournes ce genre de scènes, il faut t’obliger à penser à un truc que tu aimes bien, et pas forcément à la personne en face ! Car quand tu joues avec cette fille…C’est pitoyable, autant l’un que l’autre ! »
« Mais oui, Anton Edwards a parfaitement raison, ça lui vaudra un oscar en plus pour sa réflexion intelligente ! »

Et William avait eu une réaction déplacée. Son père l’avait évidemment mal pris. Inutile de vous raconter la suite, ça serait ternir l’image de ce charmant gentleman qu’est Anton Edwards. En revanche son fils avait du revenir à pied sur les lieux du tournage. Bougon, il avait pris son temps, il semblait vexé dans son ego, à croire que son père avait su le toucher…

Ca faisait maintenant quinze minutes qu’on attendait Will sur le plateau du tournage. Il avait une nouvelle scène à jouer. Personne ne l’avait vu, on se demandait bien ce qu’il trafiquait. Il n’était pas dans sa loge, il n’était pas au maquillage, mais où pouvait-il bien être ?


« Il est où cet abruti de Walter ? Il nous met en retard ! »


Et dix minutes plus tard, il avait débarqué. Il avait une mine lamentable, mais il était prêt. Voyant son regard très électrique personne ne lui demanda des comptes à rendre. Il souffla un bon coup, et rentra sur la scène. Un décor de salon, pour ne pas changer. Ah oui cette partie du livre, il s’en souvenait bien… C’était le moment où il devait embobiner la femme qui sortait avec lui, car elle avait des soupçons à son égard. Vraiment pas simple à jouer. Surtout que cette scène il la jouait avec Evoleth. Tous deux, depuis que la jeune femme ait décidé de stopper toute partie de jambes en l’air qu’ils avaient généralement le midi, sans aucune raison apparente, mise à part qu’un journaliste aguicheur lui avait tapé dans l’œil, entretenaient une sorte de petit jeu malsain, poussant l’un et l’autre à la faute, comme s’ils se détestaient. Dernièrement, elle avait cédé aux demandes de William. Pourtant, ce dernier n’en avait pas profité, puisqu’avant même de remettre ce qu’ils avaient fait il y a des semaines, il s’était levé et s’en était allé, se rendant compte que finalement un jeu malsain, valait mieux qu’une dernière fois. Mais il ne pensait pas qu’elle lui en voudrait autant, que ce qu’elle lui en voulait.

Se posant sur le fauteuil où il devait se trouver en attendant qu’elle frappe à la pseudo-porte, il avait tenté de la chercher du regard, ce à quoi elle n’avait bien évidemment pas répondu. Soupirant une nouvelle fois, la maquilleuse passa rapido pour lui adoucir les traits du visage, qui étaient encore un peu crispés. On lui fit signe que la scène allait commencer. Ce qu’il devait faire ? Se lever, aller ouvrir, et alors qu’elle lui foutrait une baffe, l’embrasser.


"Moteur...ACTION"
Revenir en haut Aller en bas
Evoleth Priestly

Evoleth Priestly


Nombre de messages : 85
Age : 32
Date d'inscription : 15/11/2008

Curriculum Vitae
Peur:
Les feux de la haine [R. Evoly] Left_bar_bleue47/100Les feux de la haine [R. Evoly] Empty_bar_bleue  (47/100)
Pseudo: Woody Pepper, Sweet
Relations:

Les feux de la haine [R. Evoly] Empty
MessageSujet: Re: Les feux de la haine [R. Evoly]   Les feux de la haine [R. Evoly] Icon_minitimeSam 22 Nov - 19:58

« Dégage de là ! »
« Oh Evoly, tu me vexerais presque »
« A ce que je vois tu ne tiens vraiment pas à tes bijoux de famille. »
« Si tu les abîmes, où sera ton plaisir après. »
« J'en ai jamais eu avec toi. »
« Alors je tiens à dire que tu simules à la perfection. Même un peu trop pour que ce ne soit réel. »
« Argh ! Tu peux pas tout simplement me foutre la paix ! »
« Non. »
« Va te faire foutre. »
« Plus tu t'énerves, plus tu es excitante. »
Et sur ces derniers mots, Evoleth prit la porte avant de se jeter sur lui. Pour quoi ? Ça personne ne le sera. Mais elle savait qu'elle ne le reverrai pas avant quelques jours, à leur prochaine scène.

******


Insistant sur ses cernes, la maquilleuse était désespérée de voir dans quel état la jeune Priestly lui était arrivée ce matin. Enfin, en ce début d'après-midi. Les bien faits d'une soirée un peu trop arrosé. Mais après tout, on est jeune qu'une fois. Heureusement pour elle, qu'elle n'avait pas croisé sa soeur dans les couloirs. Car aussitôt Quinn l'aurait marqué sur son petit carnet des choses à dire à papa/maman. Ah l'amour fraternel, vraiment surprenant parfois. Mais elle l'aime, bien son style miss parfaite qui décrète ne faire aucun mauvais pas. Enfin, elle pourrait parlement sur sa très chère soeur, une éternité. Mais l'éternité n'était pas au rendez-vous. Elle devait se préparer psychologiquement à faire à nouveau une scène, avec l'énergumène qu'on lui avait posé comme conjoint de travail. Elle pouvait vraiment avoir la poisse vraiment. Ils n'ont jamais été réellement sur la même longueur d'onde, et encore moins aujourd'hui. Depuis qu'ils avaient interrompu, enfin qu'elle avait stoppé tout extra pendant les pauses de travail, il était devenu exécrable. Du moins, plus qu'il ne l'était avant.

Voilà qu'on s'attaquait à ses cheveux. Elle n'y allait pas en douceur, celle là ! N'ayant pas eu une grande nuit, et bien elle a tendance à devenir très irritable. Et mélangé mauvaise humeur et William, ça devrait pas faire bon ménage. Elle savait déjà, qu'elle allait passer du temps sur la scène. Il était impossible de faire une scène en une seule prise, quand celui qu'elle avait en face d'elle s'appelle William Edwards. Revoyant le script avant qu'elle ne se point sur le devant de la caméra, elle essayait pas la même occasion de faire abstraction de tout cette rancune envers le jeune homme, pour garder le contrôle d'elle même. Grimaçant à nouveau, comme la première fois qu'elle a du le lire, elle devait à nouveau l'embrasser. Elle s'était jurée qu'il n'y aurait plus aucun rapprochement entre eux, et pourtant.


« Il est où cet abruti de Walter ? Il nous met en retard ! »
« Il doit se trouver dans une loge avec une assistante à ce dégourdir les j.. »

Elle s'arrêta net, à la réflexion qu'elle avait dit haut et fort. Les personnes qui l'entouraient la regardait étrangement. Elle avait parlé comme une ex jalouse. Eurk. Cela n'avait été en aucun cas son attention, seulement ce qu'elle pensait réellement. Après tout, il avait bien pu se trouver une autre femme à fourrer dans son lit, lorsque qu'elle avait mit un terme à cette "relation". Et même qu'il en avait plein d'autre en même temps qu'elle. Bref. Elle se fichait pas mal, de ses relations sexuelles ! Elle se glissa derrière la porte par laquelle elle devait faire son apparition, et attendit le signal pour débuter la scène.

« Moteur ... ACTION »

Et alors qu'elle devait faire son entrer magistral, elle resta planter derrière sa porte. Pourquoi ? Comment ? Elle ne savait pas, elle n'avait tout simplement pas envie de le voir. Cette porte les séparait et c'était très bien. Elle savait qu'au premier regard, elle voudrai l'étriper. Rancunière ? Peut-être. C'est vrai. Le coup de la dernière fois, elle l'avait mal avaler. Elle s'était montrée tellement faible, que ça ne lui ressemblait pas. La cause ? Elle en avait une faible idée, mais était elle concrètement celle-ci. Calum l'évitait et alors ! Que pouvait elle y faire ? Elle devait se ressaisir, et se montrer forte devant ce petit morveux de Willy.

« COUPE ! Evoleth c'est quand tu veux !! »
« Excusez moi ! C'est bon. »
« ACTION. »

Ouvrant la porte sans ménagement, elle atterrit nez à nez avec William. Rentrant dans le peau de son personnage, quoi qu'elle y met bien du coeur, elle le gifla avec une force qu'elle ne se connaissait pas. Des rendre à compte, Priestly ? Et à peine , avait elle laisser retomber sa main le long de son corps, que les lèvres de William s'emparaient des siennes. Mais très vite ce petit baiser prit fin, par l'alerte incendie qui se déclancha.

« COUPE ! Quelqu'un veut bien allez arrêter ce bruit, on tourne !! »
« Mais merde. Vous faîtes chié, pour une fois que je me retenais de lui foutre a nouveau une baffe. » annonça t'elle tout en plissant les yeux dans un sourire faussement ironique.
Revenir en haut Aller en bas
William Edwards

William Edwards


Nombre de messages : 61
Age : 33
Humeur : Moody
Date d'inscription : 16/11/2008

Curriculum Vitae
Peur:
Les feux de la haine [R. Evoly] Left_bar_bleue10/100Les feux de la haine [R. Evoly] Empty_bar_bleue  (10/100)
Pseudo: Red Devil
Relations:

Les feux de la haine [R. Evoly] Empty
MessageSujet: Re: Les feux de la haine [R. Evoly]   Les feux de la haine [R. Evoly] Icon_minitimeSam 22 Nov - 23:58

« Tu m’expliques pourquoi ? »
« T’expliquer quoi ? »
« Bah…ça. »
« Ca quoi ? Tu peux être plus précis ? »
« Ton petit jeu ! Tu me dis c’est bon on stoppe tout, je veux plus de toi, et au final qu’est ce que tu fais ? »
« J’hallucine ! C’est toi qui me colle aux basques ! »
« Parce que tu ne dis pas non. Alors je continue ! »
« On t’a jamais dit que tu étais lourd ? »
« Tu ferais mieux de t’intéresser à ton cas plutôt qu’au mien. Tu sais même pas ce que tu veux. Sur ce, médites bien, la journée et finie, je me casse. Cherches pas à répondre, tu as le temps de réfléchir…Evoly…»
« Je sais très bien ce que je veux. » dit-elle soudainement, mais il était trop tard, William était déjà parti.

**********


Bizarrement, il avait du mal à se concentrer. Ce n’était pas tant l’altercation avec son père, il avait l’habitude. C’était sa façon d’agir avec Evoleth qui le perturbait. Regrettait-il son geste de la dernière fois ? Pas vraiment, il était fier d’avoir réussi à la faire taire, mais il était conscient que cela amenait presque à la fin de leur petit jeu, et que s’il voulait se racheter, soit il devait s’incliner une nouvelle fois, soit s’excuser, ce qui revenait à s’incliner également. D’habitude, ils se croisaient avant la pause déjeuner, ou ils se voyaient pendant celle-ci. Là rien de tout cela. Il était là, assis sur ce maudit fauteuil, à ressasser ce qui s’était passé ces dernières semaines. Rainbow n’arrêtait pas de le rendre jaloux maladif, en s’exposant aux yeux de tous avec ses dernières conquêtes, et semblait même délaisser progressivement leur amitié… Avait-elle saisi quelque chose ? Non impossible. Il n’avait jamais rien montré, mieux encore ses conquêtes le couvraient également, mais ces derniers temps, son père lui reprochait d’être immature, et de se comporter comme un vrai salaud. Il n’avait pas tort si on regardait le sale coup qu’il avait fait à la jeune Priestly, mais il ne comprenait pas pourquoi elle agissait comme ça. Les choses avaient été claires entre eux, ils ne se verraient plus, or, jusqu'à présent ils n’avaient plus remis ça, jusqu’à la dernière fois, où ça avait bien failli se faire…Est-ce parce qu’elle avait cédé qu’il avait voulu battre en retraite ? En fait il avait surement eu peur de la possible dernière fois. Sauf que finalement c’était peut être en agissant ainsi que ça devrait se produire.

Evoleth c’était la garantie de plusieurs choses : il se détendait en l’embêtant constamment, car il fallait l’avouer, ça l’amusait grandement, ça le faisait même rire ! De plus elle était la protection qui lui restait, car en s’affichant près d’elle, Rainbow ne pouvait même pas se douter qu’il était amoureux d’elle depuis son plus jeune âge. De plus à force d’embêter cette petite Priestly, il avait fini par s’y attacher un peu, pas comme une relation sérieuse, non il trouvait un petit truc, genre comme une fille qu’il aimerait protéger, mais ça s’arrêterait là. Ils étaient trop différents.

Il avait eu un moment d’absence, mais celui-ci ne s’était même pas remarqué, puisqu’Evoleth n’avait même pas entamé la scène. Résultat, lorsqu’il entendit un faible coup à la porte, il se leva, posant le verre de Scotch qu’il avait à la main, et s’approcha de la porte. Ouvrant la porte, il se prit une baffe monumentale, qui lui remit les idées en place. Quel coup il avait pris ! Mais ça ne le perturba pas, il dut attaquer sa part du rôle, et même si on put distinguer une grosse grimace de la part de William il posa ses lèvres avec violence sur les lèvres d’Evoleth, comme pour répondre à cette attaque, qu’il trouvait personnelle. Ce qu’il y avait de bien avec eux, c’était que même en étant dans leur rôle, ils arrivaient à gérer leur vie sociale en même temps, c'est-à-dire qu’ils se rendaient coup pour coup, chaque chose qu’ils s’infligeaient. Mais alors qu’il commençait à peine à mettre plus d’engagement dans son baiser, un bruit strident vint lui casser les oreilles : L’alarme incendie. Il s’arrêta net, se passant brièvement la main sur la joue, se la massant du mieux qu’il pouvait, elle lui en avait mis une belle. Mais à peine elle avait parlé qu’il prit à son tour la parole, envoyant une petite pique à son égard, exagérant comme toujours :


« Oh mon dieu c’est la malédiction qui frappe ! Ah moins que ce ne soit Evoly qui ait pris feu, parce que je l’ai embrassée ! »

L’alarme cessa, mais encore une fois, William ajouta, dans un petit rire, donnant un petit coup de coude à mademoiselle Priestly :


« Allez avoues, c’est toi qui a déclenché l’alarme parce que tu voulais qu’on refasse la scène au moins une fois de plus ! » Un sourire aux lèvres, Will acheva cette phrase, le regard posé sur Evoleth, amusé, comme libéré après cette sonnerie.
Revenir en haut Aller en bas
Evoleth Priestly

Evoleth Priestly


Nombre de messages : 85
Age : 32
Date d'inscription : 15/11/2008

Curriculum Vitae
Peur:
Les feux de la haine [R. Evoly] Left_bar_bleue47/100Les feux de la haine [R. Evoly] Empty_bar_bleue  (47/100)
Pseudo: Woody Pepper, Sweet
Relations:

Les feux de la haine [R. Evoly] Empty
MessageSujet: Re: Les feux de la haine [R. Evoly]   Les feux de la haine [R. Evoly] Icon_minitimeDim 23 Nov - 2:38

« Embrasse moi. »
« Pardon ?! »
« Bah em-bra-sse moi. »
« Et en quel honneur, je devrais m'abaisser à un tel supplice. »
« En souvenir du bon vieux temps. »
« T'es bourré ? »
« Clean à 100%. »
« Caméra ? »
« Non seulement toi et moi .. si tu vois ce que je veux dire. Mais la caméra n'est pas un problème si tu en veux une. Mais on évite de ce la faire à la Paris. »
« Tes sous entendus tu peux te les foutre où je pense. »
« Tu vois ! »
« Je vois quoi ?! »
« Même toi tu fais des sous entendus, enfin d'une certain élégance qui laisse à désirer. »

*************


Ce qu'était William à ses yeux ? Bonne question. Un beau salaud. Non. Enfin, concrètement, elle ne sait jamais réellement posé la question, car à quoi cela lui servirait il ? Ils avaient passé du bon temps ensemble, et voilà fin de l'histoire. Du moins, ce qu'elle avait cru quand elle avait mit un terme à ce petit jeu entre eux. Mais après cette "rupture", il ne fit que s'intensifier. Et pourtant, depuis, elle ne s'est jamais retrouvée sous les mêmes draps que celui-ci. Une fois. Et ce n'était que des baisers un peu trop prononcés à son goût. Ils jouaient à un jeu malsain. Un jeu, que William avait instauré entre eux. Et elle avait beau l'envoyer sur les roses à chaque fois, il revenait toujours à la charge. Sauf que la dernière fois, elle était allez trop loin. Et le contrôle lui à échapper des mains, avant même qu'elle n'est eut le temps de s'en rendre compte. Et que finalement c'était elle qui avait finis en insatisfaite. Mais après tout elle ne pouvait que le remercier. C'était bien grâce à lui, qu'elle n'avait pas fait l'erreur de remettre le couvert. Enfin dans cette histoire, elle avait gagné 500£. Une bonne chose.

Sur le tournage, pas un n'avait pas remarqué ce qui se tramait entre ces deux là. Pourtant ils étaient loin de se douter qu'ils étaient déjà passer à l'action. Et plus d'une fois. Ils pensaient juste que c'était deux gamins qui se chamaillaient pour un rien, avec une tension sexuelle flottant dans les airs. Autant pour l'un que pour l'autre, cela ne leur serait que peu favorable que toute cette histoire soit révélée. Mais on peut dire, que parfois le jeune homme n'y allait pas dans la douceur. C'est à ce genre de moments, qu'elle à des envies subtiles de meurtre. Heureusement, elle n'est jamais passé à l'acte. Quoi qu'un grand soulagement cela lui prodiguerait.

Leur étreinte se desserra à la minutes où retentit ce bruit sourd. Et voila. Pour une fois que la scène se passait, on pourrait dire assez bien. Voilà qu'ils devaient la reprendre. Le destin s'acharnait vraiment sur elle. Et à nouveau, une grimace remplaça son sourire ironique, à l'entente des propos de William. Avaient ils à peine été en contact depuis plus de cinq bonne minutes qu'ils commençaient déjà à s'envoyer des piques. Elle le savait. Elle en était persuadée. De ? Qu'elle pourrait passer une scène en sa présence sans qu'il ne la mette sur les nerfs. C'était génétiquement impossible. Elle avait juste eu le temps de jubiler un peu, pour l'effet que sa claque lui avait produit. Il s'en rappellerait de celle là ! Et elle serait même prête à lui refaire goûter, il n'avait pas à insister ce serait avec un grand plaisir. D'ailleurs recommencement de la scène, voulait dire à nouveau une claque. Promis, cette fois elle y mettrais plus de coeur.


« En l'occurrence ce n'est pas moi qui suis rouge pivoine ! Donc de nous deux celui qui s'enflamme c'est pas moi, mais ça tout le monde l'a compris, ne t'inquiète pas Willy. »

Pour son plus grand bonheur, du moins celle de ses oreilles, l'alarme prit fin. Malgré tout, elle faisait un assez boucan. Si avec ça il n'était pas secourus à la minute même où il y a le feu ! Et avec une grand liberté et sur de lui, William ne se gêna que très peu pour lui donner un petit coup de coude. Ils auraient presque partout pour des amis, de bon pote ! Et elle ne put réprimer aux paroles qui suivirent. Ah il avait tout de même le don de la faire rire, avec ses imbécillités. Non mais franchement. Comme si elle prenait un malin plaisir à l'embrasser. Jamais. Pas vrai ?

« C'est vrai, te foutre une baffe a été un vrai délice pour moi. Mais à ce que je vois, à toi aussi. On recommence quand tu veux. » puis faisant mine de réfléchir, elle reprit de plus belle « Oups ! C'est vrai. Il est interdit de violence envers les espèces en voie de disparition. » et finit par s'écrier « SAUVER WILLY ! »
Revenir en haut Aller en bas
William Edwards

William Edwards


Nombre de messages : 61
Age : 33
Humeur : Moody
Date d'inscription : 16/11/2008

Curriculum Vitae
Peur:
Les feux de la haine [R. Evoly] Left_bar_bleue10/100Les feux de la haine [R. Evoly] Empty_bar_bleue  (10/100)
Pseudo: Red Devil
Relations:

Les feux de la haine [R. Evoly] Empty
MessageSujet: Re: Les feux de la haine [R. Evoly]   Les feux de la haine [R. Evoly] Icon_minitimeDim 23 Nov - 3:38

« Lèves tes sales pattes de ma taille ! »
« C’est pas de ma faute c’est la scène ! »
« Et arrêtes de souffler dans mon cou ! »
« Pourquoi, ça t’excite ? »
« T’en as pas marre de tout rapporter à ce que t’as entre les jambes ? »
« Eh oh, c’est pas moi qui me plaint de mes gestes ! »
« Ils sont trop équivoques ! »
« Mais…Evoly…T’as peur de quoi ? On est pas ensemble… »

Elle lui marcha volontairement sur le pied en reculant, il retint un gémissement, en serrant les dents, et en resserrant son étreinte autour de la taille de la jeune femme. Les chuchotements cessèrent, il fallait se concentrer de nouveau. Une chose était sure, cette scène aurait du mal à être mise dans la boite en fin de journée.

****


C’est vrai qu’il n’avait pas exigé qu’elle lui rende sa paye. A quoi bon ? Son père était tellement riche qu’il pouvait simplement vivre aux crochets de son père toute sa vie, qu’il y en aurait encore pour des générations, surtout que William n’était pas du genre extravagant. Il s’habillait simplement, roulait simplement avec une Aston Martin, tandis que son père roulait en Bugatti Veyron, en fait, il ne lui ressemblait pas le moins du monde. En fait William avait pris de sa mère, mais il gardait cette spécialité dans son comportement, que personne ne comprendrait jamais : sa capacité à contrôler ses émotions. Enfant, ça lui avait joué des tours, on croyait qu’il était autiste, tant il était discret, et qu’il ne pleurait pas. Mais finalement ça se montrait plutôt comme une force. Mais Will était différent avec cette fille : il mettait de côté toute bonne éducation qu’il avait reçu, et s’adonnait à un jeu malsain, qui ne le menait nulle part en fin de compte !

Il semblait bizarre aujourd’hui, on aurait dit que William était plus amical que d’habitude, moins distant…Une erreur, ou un calcul monumental ? On pouvait toujours se le demander, on ne saurait pas, puisque William ne montrait pas une once de faiblesse. Même si on le regardait dans les yeux, on ne pouvait savoir s’il mentait ou pas, s’il vous en voulait ou pas. Une seule manière de le savoir, si le comportement via une personne changeait légèrement, et encore on ne saurait pour quelle raison. Une seule chose, William avait récemment dit qu’il était agacé d’être pris pour un novice (en l’occurrence par son père) car mademoiselle ne savait pas se contrôler, et lui foutait des gifles à tout bout de champ. Bien sur le réalisateur avait simplement dit que les femmes étaient souvent réticentes à ce genre de scène, à cause de leurs hormones et de leurs menstruations. Mais bien sur !

La réponse d’Evoleth Priestly ne tarda pas. Bien sur tout recommençait. Finalement elle n’était pas si en colère, puisqu’elle prenait la peine de lui répondre c’était donc qu’elle avait des comptes à rendre, mais pas assez pour l’ignorer. Ca jouait en sa faveur. Pourtant, sa pique était extrêmement agaçante, mais encore une fois, Will restait impassible et se contenta de répondre en haussant les épaules :


« Si tu avais fait abstraction de ta rancœur en me foutant une baigne, je ne serais pas rouge. Et puis qui te donne le droit de m’appeler Willy ? On n’est pas amis. Juste collègues de travail, donc tes surnoms tu te les gardes ! »

Calme, pas une once de méchanceté dans sa voix, il restait froid distant, alors que cinq minutes plus tôt, il était amical. Vous avez dit lunatique ? C’est le trait de caractère le plus voyant chez lui ce qui entraine un garçon imprévisible à tous les points de vue. Elle répliquait il faisait de même, ça continuait et le réalisateur s’impatientait, mais William s’éloigna d’eux un moment, son téléphone sonnait. Il répondit rapidement, pour signaler qu’il parlerait plus tard. Puis revenant, il entendit les paroles d’Evoleth, ce à quoi il répondit en lui murmurant à l’oreille:

« J’ai envie de toi…moi aussi… » Bluff ? Que venait faire le moi aussi ? Il se plaisait à réinterpréter ses paroles pour la foutre en rogne, allez savoir si ça allait fonctionner. Mais la deuxième partie l’agaça, ce pourquoi, il se mit à éclater de rire, et à hausser la voix pour que tout le monde entende :
« Comme elle était nulle ta blague, j’aurais plutôt pensé à te faire retourner dans ta sale petite POKEBALL pour éviter que tu n'aies honte un peu plus ! N’est-ce pas…Evoly ! »
Revenir en haut Aller en bas
Evoleth Priestly

Evoleth Priestly


Nombre de messages : 85
Age : 32
Date d'inscription : 15/11/2008

Curriculum Vitae
Peur:
Les feux de la haine [R. Evoly] Left_bar_bleue47/100Les feux de la haine [R. Evoly] Empty_bar_bleue  (47/100)
Pseudo: Woody Pepper, Sweet
Relations:

Les feux de la haine [R. Evoly] Empty
MessageSujet: Re: Les feux de la haine [R. Evoly]   Les feux de la haine [R. Evoly] Icon_minitimeLun 24 Nov - 0:28

« Il avait sa main posé sur ma cuisse et .. »
« Raconte pas tout nos ébats à tes amies, tu veux. »
« Je te rappelle ! »
« Ah les femmes ... »
« Qu'est ce qui cloche chez toi ! »
« Je rêve. C'est toi qui raconte des trucs salace sur nous au téléphone, et tu me demandes ce qu'il cloche chez moi ! On aura tout vu. »
« Ne rapporte pas tout à toi. »
« Lequel était le mieux alors ? »
« L'autre évidemment. »
« Tu vois. Tu ment ! »
« Fait toi une raison. »
« Quand tu ment, ta les yeux qui se baissent. »
« Va te faire voir. Et arrête de m'observer ! »

**********


Jamais un homme ne l'a mettait autant dans cet état. Enfin, si. Un seul. Son père. Et encore. Il ne l'avait que contrarié à ce point, à l'âge de ses seize ans. Là où la demoiselle commençait sa période de "crise d'adolescence". Aujourd'hui cette crise était bien plus que dépassé, mais William avait le don de l'y replonger. Elle qui avait une totale maîtrise de soit, en sa présence ce n'était que poussière. Rien que son sourire sarcastique, la mettait en boule. Caractère doux, jovial, se gargarisant de la simplicité même. Mais avec lui, elle se découvrait une nouvelle facette. Facette, que jusque là elle ne s'était jamais aperçue. Même sa soeur n'arrivait pas à la mettre à un tel point d'exaspération. C'est dire ! Il est vrai qu'elles avaient beau se chamailler pour avoir les faveurs des parents, elles s'aimaient plus que tout au monde. Bien qu'elles ne sa l'avoueront pas directement. Du moins, surtout par la faut du caractère renfrogné de l'aînée, mais que voulez vous. Elle ne pas être aussi parfait que la cadette.

La réponse de William à sa première attaque ne fit que l'amuser plus qu'autre chose. Quel malin plaisir avait elle prise en posant tout en délicatesse sa main sur la joue de ce cher jeune homme. Serait il prêt à s'avouer de chochotte ? Certes, une légère coloration rouge avait fait son apparition par pigmentation au niveau du creux de sa joue, mais de là à la blâmer pour sa couleur pivoine. Les hommes savent si bien rejeter la faute sur les femmes. Enfin, surtout William. Sur le tournage, une chose allait de travers, et qui en était la cause ? Bien évidemment, Evoleth. Elle arrivait même à laisser courir, et ne pas répondre à ses attaques injustifiées. C'est qu'elle s'améliorait la petite Evie.


« C'est pas de ma faute si t'es aussi sensible. Pour ce qui est du surnom, je ne vois pas pourquoi je me gênerais alors que toi tu me surnomme aussi par un surnom complètement débile par la même occasion. Mais ta bien raison, on est loin d'être amis ! »

Elle ne pouvait plus reprendre la scène. Plus maintenant. Elle ne pourrait se retenir de lui foutre plus d'une claque. Il méritait bien plus. Enfin c'est vrai, il ne faut mélanger travail et plaisir. Avouons. La frontière est si mince. Elle ne put que remarquer le rapprochement - un peu trop près à son goût - du jeune homme. Il glissa par ailleurs à son oreille quelques mots. Levant les yeux au ciel tout en les reposant pas la suite dans ceux du William, elle ne put réprimer un sourire faussement ironique. Il ne s'arrêtait vraiment jamais. Posant alors sa main près de l'entre jambe de ce dernier, tout en se collant à lui, elle susurra d'une voix aguicheuse à son oreille :

« Parfait. Alors extirpons nous d'ici et allons finir la visite des pièces qu'il se trouve ici. » Bien entendu, elle ne croyait pas un mot de ce qu'elle disait. Mais si il s'imaginait qu'elle se laissera marché sur les pieds à son petit jeu à la con, c'est qu'il se mettait le doigt dans l'oeil. Il était facilement irritable, et elle en jouait beaucoup. Sa mains toujours posé non loin de son entre jambe se crispa à ses propos. Délaissant alors cette étreinte, reculant d'un pas, ne manquant pas au passage de le pincer assez fort, elle garde un air enjouer pour ne pas perdre la face. « Va te faire voir Edwards ! »
Revenir en haut Aller en bas
William Edwards

William Edwards


Nombre de messages : 61
Age : 33
Humeur : Moody
Date d'inscription : 16/11/2008

Curriculum Vitae
Peur:
Les feux de la haine [R. Evoly] Left_bar_bleue10/100Les feux de la haine [R. Evoly] Empty_bar_bleue  (10/100)
Pseudo: Red Devil
Relations:

Les feux de la haine [R. Evoly] Empty
MessageSujet: Re: Les feux de la haine [R. Evoly]   Les feux de la haine [R. Evoly] Icon_minitimeLun 24 Nov - 13:30

« Tu peux arrêter de sourire bêtement ? »
« Je souris pas bêtement j’exulte ! »
« Ah ouais et pourquoi ? »
« Parce que j’adore quand tu fais ça ! »
« Ca quoi ? »
« Que tu te rhabilles… après avoir donné tout ce que tu avais!»
« Ouais bah profite bien, car c’est la dernière fois ! »
« Pardon ?! »
« Oui t’as bien entendu, c’était la dernière fois William ! »

Il laissa échapper un rire, attrapant en se contorsionnant le caleçon qui se trouvait non loin de lui :

« Tu joues vraiment très bien, on croirait presque que c’est vrai ! »
« Bah si tu crois vraiment que je joue la comédie…libre à toi ! Au revoir ! »
« Tu crois pas si bien dire…on se reverra ! »

*****


Entre eux, il n’y avait jamais rien eu d’autre qu’un peu de sport. Ils n’avaient fait que se dégourdir les jambes. En fait, ils ne se connaissaient que depuis le début du tournage, mais pourtant on aurait dit qu’ils se connaissaient depuis des années. A croire que le sexe pouvait rapprocher. Tous deux différents, la citation des contraires pourrait se vérifier avec eux : oui, les contraires s’attirent. Mais ils ne s’aiment pas, la tension étant trop électrique. Au départ, ils ne s’étaient même pas posé la question de savoir s’ils s’entendaient, puisque c’était physique. Mais depuis qu’elle avait voulu mettre fin à tout ce cirque, il s’était plus intéressé à son comportement. Elle, qu’il arrivait à faire sortir de ses gonds, elle qui l’agaçait rien que lorsqu’elle ouvrait la bouche à son égard, mais elle dont il avait toujours terriblement envie. C’était chimique. D’ailleurs, il ne se comportait pas du tout de la même manière avec elle, qu’avec les autres, il était totalement différent, mettant en avant son côté insensible, son côté lunatique, oubliant d’être comme on l’avait éduqué, car c’était un jeu pour lui. Il se délectait de leurs joutes verbales, de ces petites disputes qui rendaient leurs rencontres explosives. Pourtant agacé et même parfois énervé par ses paroles, il était toujours très souriant auprès d’elle, mais quel sourire ! Un sourire toujours sarcastique, moqueur, jamais attendrissant, mais horripilant. A croire qu’il aimait lui sortir des yeux, qu’elle le haïsse, c’était le paradoxe de leur relation sociale. Car comment pouvaient-ils s’apprécier physiquement, lors de leurs ébats, et se détester autant lorsqu’ils discutaient ? Ils se voilaient simplement la face…

William ne se sentait jamais responsable de quoique ce soit. Il détournait toujours la chose, il avait souvent du mal à assumer ce qu’il faisait. Il en voulait toujours à tout le monde, mais personne n’avait le droit de lui en vouloir. Vive le paradoxe. Mais il était certain qu’elle avait mis du cœur à le gifler, il sentait encore le picotement, certes il ne se plaignait pas, mais il fallait trouver une excuse à l’attaque d’Evoleth, car il ne comprenait pas, il n’avait pas rougi du tout. Surement qu’elle aussi cherchait des excuses… Le tournage était tout simplement le lieu où ils se chamaillaient le plus, c’était normal, puisque c’était leur rendez-vous quotidien. Leurs piques fusaient, et il se plut à renchérir, en haussant les épaules :


« Façon je m’en contrefous de comment tu m’appelles. »

Puis il approcha sa main du visage d’Evoleth, et avec un sourire, lui pinça la joue en disant, tel un vieux bonhomme a un gosse :

« Mais c’est mignon Evoly ! C’est affectueux, Evoly, et puis ça te correspond bien, Evoly ! »

Insistant sur le Evoly, il voulait encore une fois, la faire sortir de ses gonds. Il avait le chic pour ça, tandis qu’elle n’avait réussi qu’à le froisser partiellement, sans qu’il en fasse toute une histoire. Mais elle parvenait tout de même à le toucher, et c’était un bon point pour elle, car elle arrivait à extirper quelques réactions du jeune anglais. Il était d’ailleurs toujours tentant de tenter le moindre geste qui entrainerait un contact brûlant, mais connaissant parfaitement les réactions de la jeune femme, il préférait s’y risquer que quelques fois seulement.

Mais sa phrase avait eu un drôle d’effet sur mademoiselle Priestly. Elle tentait le coup. Il était certain que c’était pour jouer, mais le fait qu’elle ait placée sa main à cet endroit bien précis ne le laissait pas indifférent. Pourtant, il répondit à l’inverse, tout en parlant très bas, chuchotant presque, son visage dangereusement près du sien:


« Patience, patience, on a du travail. Et puis, tu montres enfin à tout le monde l’intérêt que tu me portes. »

Paradoxalement, aimant ce contact, il en rajouta, en passant la main en dessous du t-shirt, dans le dos de la jeune femme, l’effleurant du bout des doigts. D’ailleurs ce geste fut pris en flagrant délit par le réalisateur, qui demanda à William ce qu’il faisait, retournant vivement la tête, il assura :

« On répète, on trouve que c’est pas au point, alors je lui explique ce que j’en pense ! »

Mais il balança la phrase de trop à l’égard d’Evoleth, qui se mit à le pincer pour se venger, et en reculant tout d’un coup. Cette phrase avait eu l’effet escompté. Il passait du jour à la nuit avec elle, il adorait qu’elle change d’humeur pour un simple mot. Il se passa la main sur le crâne, vu le peu de cheveux qu’il avait, et fit un grand sourire amusé :

« Oh quelle idée géniale ! Tu veux me rejoindre ? »

Mais alors que ça commençait à déraper, le réalisateur les rappela à l’ordre, demandant s’ils le voulaient bien, de reprendre la scène.
Revenir en haut Aller en bas
Evoleth Priestly

Evoleth Priestly


Nombre de messages : 85
Age : 32
Date d'inscription : 15/11/2008

Curriculum Vitae
Peur:
Les feux de la haine [R. Evoly] Left_bar_bleue47/100Les feux de la haine [R. Evoly] Empty_bar_bleue  (47/100)
Pseudo: Woody Pepper, Sweet
Relations:

Les feux de la haine [R. Evoly] Empty
MessageSujet: Re: Les feux de la haine [R. Evoly]   Les feux de la haine [R. Evoly] Icon_minitimeLun 24 Nov - 23:54

« Ferme là ! »
« Va te faire voir ! »
« Voilà t'a tout gagné ! »
« C'est pas de ma faute si de ce côté là t'assures pas. »
« J'hallucine ! Si t'arrêtais un peu de jacasser peut-être que je serais moins crispé. »
« Rapporte pas tout tes problèmes masculins à moi. »
« ... »
« Bon bah je crois que j'ai plus rien à faire là. »
« Non. Non, non c'est bon, c'est repartis. Tu vois quand tu te la fermes un tant soit peu. »
« Maintenant c'est moi qui est mes problèmes féminins ! » s'écria t'elle, avant de se glisser dans sa robe, et de claquer sans ménagement la porte en sortant de la pièce.

**********


Jamais ils n'avaient eut de réel discussion. Et ce ne serait sûrement pas encore aujourd'hui qu'ils en auront une. Ils n'étaient pas du genre à s'asseoir autour d'un thé et bavarder pendant des heures. Où l'issue de cette situation serait, soit le lit, soit les tasses finiraient par voler. Aucun dialogue simple et amical était simplement envisageable entre ces deux là. C'était dans leur gênes que de ne pas pouvoir se supporter. Incruster au plus profond d'eux. Mais ainsi, qu'un désir brûlant que de se sauter dessus, qui grandissait au fil des secondes, minutes, où ils s'envoyaient des pics. Contrairement au jeune homme, Evoleth se contrôlait. Elle savait mettre les distances, là où elles devaient se trouver. Bien que parfois, cela lui arrivait de les dépasser. Mais tellement peu ... Ne pas mélanger travail et plaisir. La première base qu'on vous apprenait dans quel métier qu'il soit. Et qu'avait elle fait, elle ? Et bien cela avait été l'une des première chose qu'elle avait rompu dès son arrivé sur ce tournage. Son professionnel en prenait un coup. Heureusement pour elle, qu'elle s'était limitée à un acteur. Enfin maintenant, plus rien ne se tramait "d'illégal" entre eux, alors elle pouvait dormir sur ses deux oreilles. Certes, elle avait failli craquer une fois, d'accord plus d'une fois. Et ce serait surement pas la dernière fois qu'elle serait hésitante. Mais elle s'était prouvée qu'elle pouvait résister. Elle n'avait que regarder réellement William, regarder ses défauts dominants, d'ailleurs elle ne voyait que ça, et voila qu'elle n'aurait aucune envie de le retrouver à part que dans une salle remplit d'arme à feu.

Faux. Elle savait qu'il avait horreur quand elle le surnommait Willy. Et il pouvait dire ce qu'il voulait à propos de ça. Ce n'était que mensonge et elle le savait pertinemment. A chaque fois, elle se faisait un malin plaisir que de ressortir l'allusion avec l'orque, que tout le monde connaît bien évidemment. Après tout, elle ne devait sûrement pas être là seule à lui faire ce coup là. Mais un petit plaisir qui la faisait jubiler, en voyant la tête qu'il tirait. Quoi qu'à ce moment même, c'était plutôt elle, qui tirait une sale tête. D'un il lui touchait la joue en la pinçant, tout en la surnommant comme ce pokemon. D'une, ce dessin animé était vraiment débile, et n'avait aucun intérêt comme tout ses genres de productions. Et de deux, il y a avait une grande différence entre Evoleth et Evoly !


« Tu sais vraiment pas te la fermer ! »

Il n'y avait vraiment que des abrutis pour l'appeler Evoly. Ah mais c'est vrai. Il en était un. Reprenant alors toute sa grâce, à nouveau un sourire parut sur son visage, faisant abstraction de tout ce qu'il venait de lui dire. Ce n'est pas que pour quelques paroles lancer à tout va tout vent qu'elle sortirait de ses gonds. Où c'est qu'il la connaissait vraiment mal. Quoi que cela ne l'étonnerait guère. Bien que sur le plan physique, ils se connaissaient sur le bout des doigts. Sur le plan psychologique, il y avait des choses qui laissaient à désirer. Du moins heureusement. Elle préférait autant garder ses points faible pour elle, pour qu'il n'en joue. Un rictus fit son apparition sur son visage cristallin.

« Non, tout le monde va croire que je t'approche pour mieux te castrer mon cher Willy. »

Elle sentit alors, la main de William se glisser sous son t-shirt avec une douceur qui ne lui était pas connu, frôlant le bas de son dos avec ses doigts glacés, faisant frissonner au passage la jeune femme. Mais aussitôt commença t'il de remonter, que le réalisateur venait de poser le regard sur eux, et ne put que remarquer la distance qui était des moindres entre eux. S éloignant une bonne fois pour toute, elle ne put réprimer à nouveau un regard noir qu'il connaissait tant.

« Le jour où tu me verra recroiser tes draps, c'est alors que je ne serai plus maître de mon corps ! »

Puis en un seul coup de clapet, tout le monde se remit à l'ordre reprenant leur place initiale, et avant de se glisser derrière la porte, elle menaça William de ne pas essayer toutes tentative qu'elle lui connaissait si bien.
Revenir en haut Aller en bas
William Edwards

William Edwards


Nombre de messages : 61
Age : 33
Humeur : Moody
Date d'inscription : 16/11/2008

Curriculum Vitae
Peur:
Les feux de la haine [R. Evoly] Left_bar_bleue10/100Les feux de la haine [R. Evoly] Empty_bar_bleue  (10/100)
Pseudo: Red Devil
Relations:

Les feux de la haine [R. Evoly] Empty
MessageSujet: Re: Les feux de la haine [R. Evoly]   Les feux de la haine [R. Evoly] Icon_minitimeMar 25 Nov - 23:10

Deux personnes se percutèrent dans une salle, l’un rentrait, l’autre sortait. Personne aux alentours.
« Putain William, tu peux pas regarder où tu vas ? »
« Je peux te dire la même chose ! »
« Mais toi tu es plus grand que moi, donc tu vois ! »
« Qu’est-ce que tu faisais ici ? »
« Ca me regarde ! Pourquoi toi tu faisais quoi ? »
« Rien. Mais maintenant je vais faire quelque chose ! »
« Ah bon et qu…. »
William l’avait embrassée, ils n’avaient jamais fait cette salle tous les deux, la poussant à l’intérieur, s’empressant de toucher son corps avec furtivité, levant par la même occasion sa veste. C’était le bon temps.

******


A quoi leur relation si spéciale, ressemblerait dans quelques années ? Pouvait-on croire qu’ils pouvaient vivre en couple ? Je ne pense pas, ceci dépassait la limite de l’entendement, ils ne se supportaient mutuellement pas. A moins que tous deux, jouent un jeu, mais dans ce cas-là, c’était qu’ils ne voulaient pas se supporter. L’Australienne était la première femme à proprement dit, qui avait un tel effet sur le jeune anglais. D’habitude, il prenait, puis jetait. Il ne s’offusquait pas de savoir leurs réactions, il n’en avait rien à faire. Mais là c’était différent, c’était devenu chronique après leur première fois, il avait voulu recommencer. William n’était pourtant pas préoccupé par l’état de la jeune femme, il se foutait de savoir si elle allait bien ou pas, il voulait juste coucher avec, et ça s’arrêtait là. Mais quand elle avait voulu tout stopper c’était comme si elle l’avait trahi. Il lui manquait quelque chose maintenant tous les midis, et c’était peut être la raison qu’il ne décrochait pas, car il avait beau eu, au départ, tenté le coup avec d’autres c’était pas pareil. Alors sous forme de piques, il l’accostait, il semblait bien plus chiant qu’avant, mais il avait pris gout à ce jeu malsain, et il n’était pas prêt de s’arrêter. Surtout que personne n’était au courant hormis eux. Il ne savait rien de ce qu’elle en pensait, mais une chose était sure, elle ne l’ignorait pas, et jouait avec lui. Cercle vicieux.


William avait le plus beau prénom masculin britannique qu’il puisse exister, il incarnait la classe à l’état pur, et pourtant, les surnoms qui s’y rapportaient étaient des plus niais. On lui avait fait le coup de W. qui est le titre d’un livre autobiographique très chiant, puis de Wi-wi car à l’entendre on pensait de suite à Oui-Oui et sa belle voiture jaune et rouge, puis on lui avait fait le coup de l’Orque Willy, et du titre qui s’y rapportait : Sauvez Willy ! Enfin plus récemment un de ses potes le comparait à une Wii, voire une Wii-mote. On aura tout vu…Alors on pouvait comprendre qu’il soit agacé, surtout que jamais personne ne l’appelait par le seul surnom qu’il tolérait : Will. Le pire c’était quand son père lui gueulait dessus : William Lester Kingston Edwards, résonnait déjà dans ses oreilles. C'est alors qu'il répondit avec un sourire:

« Moi aussi je t’aime, Evoly ! »

Il arborait ce sourire satisfait qu’elle ne pourrait lui lever que si elle arrivait à le toucher avec autre chose que cela, mais elle n’était pas près de le faire, puisque le garçon semblait immunisé. Il avait simplement une chose en tête, continuer jusqu’à ce qu’elle craque. Et elle craquerait, croyez-moi, il ne renoncerait pas de sitôt. Pourtant elle semblait étrangement sereine, elle souriait, ce qui l’étonnait, mais passons, ce n’était pas important, elle était actrice, elle savait jouer à la perfection.


« Mais oui, mais oui, vu comment tu as disposé ta main, ce n’est pas dans l’intention de me castrer, mais plutôt de me chauffer…Evoly ! Manque de pot t’es pas assez douée pour que ça me fasse quelque chose ! »

Oh le beau mensonge ! Rien que de voir sa main passer dans le dos de la jeune femme, voulait déjà dire que ça l’avait…attendri. Will avait horreur de lui préciser avant de passer à l’acte qu’elle était douée. Il ne se l’avouerait jamais, mais il était conscient qu’il préférait un simple contact avec elle que toute une nuit avec une fille… Reprenant ses esprits, elle s’écarta après avoir été pris en flagrant délit en train de se toucher mutuellement. Il eut un petit rire, et il lui assura :

« Qui parle de draps ? Et puis…alors à tout a l’heure. Tu me préciseras avant la fin de la journée, quelle salle tu veux tester. »

Interprétation, toujours interpréter avec elle. Maitre de son corps avec lui, elle ne l’avait jamais été. Rien que la dernière fois, le prouvait grandement. Il se placa à sa place et attendit. Il avait une idée en tête, obligé qu’il mette son plan à exécution, mais ça n’allait pas être sans conséquences, c’était certain.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Les feux de la haine [R. Evoly] Empty
MessageSujet: Re: Les feux de la haine [R. Evoly]   Les feux de la haine [R. Evoly] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Les feux de la haine [R. Evoly]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
The Soft Parade :: Les Studios. :: Les plateaux de tournage.-
Sauter vers: